Le soleil tire sa révérence
Barbouillant les nuages
D’orangers en partance
De mauves en effeuillages
Le temps figé du sablier
S’écoule dans la Vlatva
Les siècles ont oublié
De laver les canevas
Les pavés que je foule
Sur ton dos immortel
Le frisson qui s’enroule
Pour te rouler des pelles
La mémoire palpitante
Avec des sens partout
Intacte et galopante
Dans ma tête de fou
D’une cape cloutée
La nuit étoile ta bouche
Le ciel s’est voûté
Notre amour est farouche…
Renaud de Hurlevent,