Soudain tu es une plume
Tu joues sur la gravité
Sur le sol gît l’enclume
Tes bras sont déligotés
Sur le toit de ta maison
Une pause bien méritée
Faudrait tondre le gazon
Tu n’en as rien à péter
D’une impulsion docile
Tu prends de la hauteur
Tu es encore malhabile
A peine ivre de bonheur
La ville est grise de bruine
De faubourgs déconcertés
Cap au sud vers les collines
Où les vents vont te porter
Si le marin est de mise
N’aie pas peur de galérer
Il vient te donner les bises
D’Autan et de ses marées.
Renaud de Hurlevent.