A l’orée de ma peau
les grains de ma tendresse
dessous mes oripeaux
réclament tes caresses
A l’orée de ma vue
Bien au delà des cils
ton regard entendu
de panthère indocile
A l’orée de mes sens
les bruits sentent joli
sauf quand ton absence
enflamme ma folie
A l’orée du tableau
où tu viens de plonger
comme dans le hublot
d’un bateau émergé
A l’orée de ton Être
Il y a ta liberté
le monde est aux fenêtres
ouvertes sur l’été
Renaud de Hurlevent