Dans
les lacs trop sombres de tes yeux moirés
Des éclats de pénombre,
des tenues de soirée
Et tout l’origami de tes pulsions
rebelles
Qui déplie ses frissons le long de mon échelle
Dans
l’amande douceur du sourire narquois
Il plane un trait d’humour
envolé du carquois
La flèche qui se fiche en mon corps
haletant
Me dit que tu te fiches de mes émois brûlants
Dans
la moue en recoin du regard si farouche
Se jouent de loin en loin
les éclairs de ta bouche
Avide de langueurs, de morsures,
d’escarmouches
Ta fleur est carnivore et je suis une mouche
Dans
le cri de la louve qui jouit assoiffée
La liberté te couve de
ses ailes de fées
Et les ombres de toi comme ultimes refuges
Ne
sont que passe-droits de tous tes subterfuges
Dans
ce corps tout offert et qui ne compte pas
Les griffes sont de fer
pour qui oublierait là
Que tu sais te donner mais aussi te
reprendre
Rien n’est jamais gagné, c’est à moi de
l’apprendre.