J’ai
scruté le silence en poursuivant l’écho
De tes pas qui
s’estompent en un filet de sable
Je n’ai vu que du vide à tel
point que mes mots
Sont tombés au néant comme les larmes du
diable
Tu
entres sans frapper au carreau de ma nuit
Tu m’enivres et me
flambes mieux que de l’eau de vie
Riant dans le brasier de mes
sens asservis
Puis telle une magicienne tu disparais sans bruit
Les
jours poursuivent les lunes je ne vois rien venir
Tu m’as piqué
au vif en dérobant mes masques
A grands flots de lumières sur
mes ombres délires
Les yeux éclaboussés de ton esprit fantasque
Enfin
te revoilà troublante bayadère
Danseuse insaisissable dans sa
robe légère
Tu viens mettre le feu à tous mes réverbères
Le
jour se lève à l’ouest et je suis à l’envers
Après
je ne sais plus, les heures sont des manèges
Ténèbres diluées
en rubans rouges et blanc
Des parenthèses de temps, d’étranges
sortilèges
Est-ce que c’est de l’amour si je t’ai dans le
sang ?