L’éclair d’une rencontre
Deux esquifs qui se croisent
Hors des routes de la montre
Et de leurs vies narquoises
Deux regards qui s’échangent
Le temps d’une étincelle
Deux brasiers qui se vengent
Des solitudes cruelles
Une impression bizarre
Que tout était voulu
Et que meure le hasard
Aux flammes de l’inconnu
C’est fort puisque c’est court
Mais on veut jouer le jeu
Ça ressemble à l’amour
Ça peut pas être vieux…
Ça restera gravé
Dans notre parchemin
Le temps ne peut laver
Ce que le feu a peint
Renaud de Hurlevent.