Renaud de Hurlevent

Insomnie

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Dans l’encre de ma chambre
Les diodes ensanglantées
De ce temps qui se cambre
Trouant l’obscurité

Sur mon flot de neurones
Des flottes de navires
Des tempêtes de drones
Et la nuit qui s’étire…

Je tente vainement
D’appeler les moutons
De les compter vraiment
Avec laine et boutons

Je suis une marionnette
Aux mains de mon cerveau
Il a pris les manettes
De l’usine de ma peau

Voilà que le matin
S’est habillé de blême
Un peu comme une putain
A la veille du carême

Voilà que le matin
S’est habillé de rose
Je préfère cette fin
La journée s’est éclose

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