La fenêtre entrouverte
Sur la douceur de l’air
Temps suspendu, inerte
Un ciel couleur de vair
Une chambre de bois
Mansardée sous la voûte
Au monde toi et moi
Seuls et nus on écoute
Les battements sereins
Des firmaments tranquilles
Tes seins contre mes mains
Qui se goûtent immobiles
Palpitements des pores
Évidentes évidences
Le murmure de nos corps
Caressés de silence…