Renaud de Hurlevent

Post-Mortem

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Si je devais partir attraper les guirlandes
Accrochées dans le ciel par une nuit d’hiver
Si tu voyais de dos ma longue houppelande
Claquer en s’envolant sur le plafond de verre

Embrasse la voûte céleste avec tes yeux jolis
Tu verras une étoile quand tu me chercheras
J’en serai le gardien pour t’éviter l’oubli
D’adorer chaque jour ta vie à tour de bras

Garde moi bien au chaud au coin de ton sourire
Avec accès privé aux lacs de tes rétines
Si j’allume tes iris je les fais refleurir
En bulles aussi légères que les joies enfantines

Si par l’inadvertance du plus grand des hasards
Une tempête d’émotions chavirait ton regard
Tel un serpent sournois surgi de nulle part
Lève les yeux au ciel et vois mon clin de phare.

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