Je suis précaire dans mon meublé
Avec vue sur la mer d’Iroise
Mon proprio aime bien le blé
Et les touristes aiment la cervoise
Je suis précaire dans mon boulot
Aucun filet de protection
Je me sens meilleur c’est ballot
Avec le vide sous les roustons
Je suis précaire pour ma retraite
J’ai beaucoup trop de pointillés
Quand je partais avant la traite
Dans l’aube naissante de juillet
Je suis précaire sur la planète
Autant qu’un souffle de papillon
J’aime la chance pour être honnête
D’être vivant et sans bâillon
Je suis précaire et je veux ça
Des imprévus des événements
Apprendre les vies sur le tas
Pour aimer rire faut des tourments.
Renaud de Hurlevent.
Je dédie ce poème à tous mes amis.
Prenez soin de vous : vivez !